• La crise, la crise, toujours la crise, rien que la crise...Rien que la crise, avec ses fioritures et ses petites manies.

    La crise est là comme un rhumastisme qui bloque le corps et fait craindre les raideurs après les gestes difficiles.

    Elle crisse sous nos pas, collante comme une terre de fange, aigüe comme un silex tranchant, brillante au dehors et noire au coeur.

    La crise nous accompagne comme une ombre, comme un double, comme notre contre-humanité.

     

    Nous sommes l'ombre de nous-mêmes, la crise est passée devant nous....Elle se détourne, un léger sourire, et nous regarde, hautaine...

    "je suis devant et je vous trace une route vers les rigueurs de l'hiver"

     


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